PERCENTIL vous donne les clés pour combattre la fast fashion et adopter une consommation durable.
On appelle la mode rapide ou fast fashion le renouvellement constant des collections de marques comme Zara, H&M ou Primark, et qui sont pour la plupart vendues à des prix relativement bas. Durant l’article nous allons présenter une définition de la fast fashion, ses conditions, la pollution qu’elle entraîne et la solution possible à son impact environnemental.
Le marché de l’occasion est la solution immédiate pour lutter contre le phénomène de la fast fashion. L’association des marques de fast fashion et des vêtements de seconde main est le début d’une consommation durable, économique et responsable.
Les méthodes de Marie Kondo pour une garde-robe bien rangée ou la tendance de la «garde-robe capsule» sont à l’origine de ce type de consommation avantageuse. La culture de l’occasion nous permet de gagner de la place dans nos armoires, d’économiser de l’argent et, surtout, de laisser une meilleure planète aux générations futures. Les plateformes et applications d’achat et de vente de vêtements d’occasion ont vu l’occasion idéale de se développer en pleine crise économique, sociale et environnementale. Chez PERCENTIL, nous avons été les pionniers sur ce marché avec notre boutique en ligne où vous pouvez acheter et vendre des vêtements.
Les vêtements de seconde main constituent actuellement une véritable révolution dans le secteur de la mode. L’idée d’inclure des pièces uniques dans leur garde-robe est ce qui attire la plupart des consommateurs. La plupart d’entre eux achètent toute leur garde-robe auprès de brands à bas prix (slow fashion), à l’exception de quelques trèsors vintage très originaux tels qu’un sac à main de marque, une ceinture ou même un trench-coat Burberry. En France, de nombreux consommateurs accordent la priorité à la qualité des vêtements afin de s’assurer qu’ils pourront les revendre à l’avenir. Cette prise en compte de la valeur de revente d’un vêtement est une pratique non exercée par les baby-boomers.
La responsable communication de mode et créatrice de contenu, Diana Lunareja, explique que «la pandémie a obligé les consommateurs à être plus rationnels dans leurs achats et à concentrer leurs investissements sur des questions telles que l’alimentation et la santé, de sorte que les achats d’occasion se sont développés car ils étaient considérés comme un investissement intelligent. En raison de leur contexte économique, les millennials n’hésitent pas à profiter des offres, des promotions et des possibilités de dépenser moins. Ils ne pensent pas à investir dans des biens ou à accumuler des objets comme indicateurs de richesse, mais plutôt à accumuler des expériences. La guerre d’Ukraine et l’impact environnemental sont d’autres facteurs qui ont influencé l’augmentation de la consommation de vêtements d’occasion par la jeune génération. Par conséquent, on constate que les plateformes et les applications d’achat et de vente de vêtements d’occasion se sont multipliées. D’autre part, l’impact environnemental de l’industrie textile, qui est la deuxième industrie la plus polluante, est une autre raison pour laquelle les consommateurs achètent des produits d’occasion. Les chiffres économiques de l’industrie textile sont presque aussi impressionnants que ceux de la pollution qu’elle produit. Il est urgent de mettre fin aux pratiques non éthiques qui se cachent derrière la fast-fashion.
De nombreuses marques tentent d’adapter l’ancien modèle à un modèle de production circulaire, issu de l’économie circulaire pour freiner le problème. Avec la mondialisation sociale et économique, la vitesse à laquelle les nouvelles tendances nous parviennent est indescriptible. Contrairement à la méthode traditionnelle, qui ne permettait que deux collections par an, le modèle de la fast fashion autorise une cinquantaine de micro-saisons par an.
Le terme «fast fashion» fait référence à un système de production de vêtements à faible coût, avec une grande adaptabilité aux tendances et aux besoins du client et un processus de fabrication très rapide. Cette forme de production génère dans la société un désir de consommation excessive et donc irresponsable.
Beaucoup d’entre vous connaissent sûrement la marque chinoise Shein, qui est actuellement en tête du classement des marques contribuant au phénomène de la fast fashion. Non seulement par ses campagnes de lancement de nouvelles tendances, dont la grande majorité est basée sur le plagiat, mais aussi à cause de la controverse des étiquettes de vêtements dans laquelle ses travailleurs ont demandé l’aide des clients, c’est un clair exemple de «fashion victims». Nous vous invitons à fuir ce type de consommation irresponsable, injuste et polluante pour la planète.
Le phénomène de la fast fashion ne se contente pas de nous offrir une logistique spectaculaire à des prix imbattables, il est aussi le résultat de vêtements de moindre qualité en termes de composition et de fabrication. En d’autres termes, si un vêtement coûte moins de la moitié de ce qu’il coûtait à produire dans le modèle traditionnel, les coûts ont dû être réduits dans certains processus de la chaîne de production. La chose la plus commune lorsqu’il s’agit de l’exécution de la fast fashion est la réduction des coûts de la main-d’œuvre, car les entreprises essaieront toujours de fabriquer dans des pays où l’économie et la situation sociale sont à la limite de la misère. Cela conduit à des accidents et à des catastrophes incontrôlés, comme ce qui s’est passé au Rana Plaza. L’une des organisations qui promeut la transparence dans la chaîne d’approvisionnement est Fashion Revolution.
Alors pourquoi est-ce que ce rythme de production est extrêmement nocif pour l’environnement?
– Les matériaux utilisés sont principalement le polyester, le spandex et le nylon, qui proviennent toutes du pétroles. Cela fait qu’un vêtement fabriquée dans ce matériel est très polluant et met entre 20 et 200 ans à se décomposer.
– 60% des vêtements produits mondialement finissent enterrés ou brûlés pas plus d’un an après leur création. Certains sont même brûlés ou enterrés avec une étiquette, en raison du renouvellement constant des tendances que ces marques vendent.
– Les droits humains ne sont pas la priorités des marques de fast fashion. Des salaires aux conditions de travail, ces entreprises négligent les droits basiques de leurs travailleurs.
– Les besoins en eau par exemple, sont énormes. Une chemise en coton requiert 2.500 litres d’eau pour être fabriquée! !
¿Comment lutter contre la fast-fashion?
– Avant d’acheter un vêtement neuf, regardez s’il n’y pas un équivalent #secondemain. Avez-vous jeté un oeil au catalogue PERCENTIL?
– Il est préférable d’acheter des pièces qui contiennent une ou deux matières dans leur composition. L’une des matières les moins contaminantes est le coton. Essayez donc d’opter pour des vêtements 100% coton.
– Dirigez vous vers des marques qui s’engagent pour l’environnement comme @patagonia, @ritarow ou @ecoalf . Ces entreprises prennent en compte la préservation de l’environnement et veillent au respect des droits des travailleurs.
– La prochaine fois que vous êtes tenté(e) d’acheter sur un site de fast fashion, pensez y à deux fois. En tant que consommateur, ce sont nos actions qui peuvent amener le changement. La planète a besoin de nous!
Et vous, que faîtes-vous pour lutter contre la fast fashion?
